J’ai découvert le jeu de rôle au début des années 80 et un peu plus tard le jeu d’histoire avec figurines. Cette découverte fut l’œuvre d’un magazine qui, je crois existe toujours : Casus Belli.
Là, au milieu d’articles consacrés à ma passion d’alors, j’y ai lu quelques pages sur le jeu d’Histoire. Je me souviens c’était dans l’un des premiers numéros. Puis vint l’achat de ma première règle de jeu qui pour moi fut celle que l’on pouvait alors trouver plus facilement en province pour quelqu’un d’isolé comme je l’étais, à savoir Les Aigles. Après lorsque je le pouvais j’achetais des magazines comme le journal du Stratège puis le messager une fois avoir découvert la FFJH.
Tout cela pour dire que pour moi alors, j’enviais les Parisiens qui disposaient de boutiques dont les noms me faisaient rêver : l’Oeuf Cube et Jeux de Guerre Diffusion lesquelles faisaient de la publicité dans les revues qui constituaient mes lectures favorites. Des boutiques où on pouvait trouver des règles de jeux et des figurines. Je les imaginais immenses et remplis des ces objets de convoitises. Pour ceux qui les ont connus, vous remarquerez le décalage qu’il y avait entre mon imaginaire et la réalité sur les surfaces des dites boutiques.
Bien des années plus tard, alors que je venais d’avoir mon CAPES à Aix-en-Provence, je fut muté une année à Provins. Je me rapprochais donc enfin de ces lieux mythiques. Jeux de Guerre Diffusion avait été racheté par la grande entreprise de jeu de l’époque Jeux Descartes mais l’adresse n’avait pas changé : Rue Meissonier, métro Wagram (une station et une rue prédestinées).
Inutile de vous dire que je claquais alors une bonne partie de mon salaire chaque mois lorsque je montais à Paris dans ces boutiques. C’est à Meissonier, que j’ai découvert à côté de la caisse, le premier numéro de Vae Victis. C’est là également que j’ai acheté mes premières règles comme la flèche et l’épée puis DBM et ses livrets. C’est là que je me suis procuré mes premières boites d’armée Essex. J’ai toujours apprécié l’accueil de cette boutique : une jeune femme charmante et des vendeurs compétents.
Mon exil ne dura qu’un an et de retour dans mes pénates, l’âge venant, j’achetais de plus en plus puis essentiellement à l’étranger. Je me rappelle de mes envois de fax chez Essex l’inquiétude au ventre car j’y notais mon numéro de carte bleue. Car oui, après cette découverte j’ai fait comme beaucoup, j’ai acheté directement au producteur. Je trouvais que les tarifs proposés par la boutique étaient vraiment beaucoup trop élevés (et pourtant la livre était bien plus chère que ce qu’elle n’est aujourd’hui).
Je me suis donc éloigné des boutiques parisiennes à la fois géographiquement mais également financièrement. Je ne pense pas avoir été le seul car j’appris ainsi que Champ de Mars fut fermé. Cependant quand je montais à Paris, je continuais mon pèlerinage à Meissonier. Je m’y délestais toujours de quelques euros sur des ospreys ou des règles anglo-saxonnes.
Aujourd’hui, en ce mois de juillet 2009, j’apprends que le repreneur Asmodée, qui avait racheté il y a quelques années l’enseigne Jeux Descartes, a décidé de fermer la boutique de la rue Meissonier. Pour moi c’est une page qui se tourne. Et à la lecture de remarques sur les forums jeudhistoire ou flames of war, et certainement sur de nombreux autres (strategikon…), je ne suis pas le seul à être dans ce cas.
Une époque se termine aujourd’hui pour moi. Adieu Meissonier, adieu jeunesse…Merci pour les rêves initiés et les joies suscitées.
Bon il faut arrêter ça. Deux messages en trois jours ! J’ai eu une attaque !
Un peu pareil que toi (on n’aurait pas le même âge ?). J’ajouterai que les figs gardaient le même tarif même quand la livre était bon marché, et qu’elles pouvaient même être moins cher ici que chez le fabricant.
Installé un banc sur le blog et faites des commentaires du genre, c etait mieux avant ^^.
Mince je suis tombé sur un blog de vieux ^^
Chien sauvage
Et l’autre morveux qui se la ramène.
Denis, je ne me souviens pas que les prix ici aient été moins chers que ceux pratiqués en Angleterre. J’ai du rater l’épisode ou alors j’étais trop impatient d’être livré.
A noter que le passage à l’euro n’avait pas entraîner de hausse du prix du sachet Essex (22 francs puis son équivalent en €).
Boris qui est vieux aussi
Les Dixons étaient moins chers il y a 3-4 ans. Et c’était sans même envisager les frais de port.
En tout cas, le passage à l’euro n’avait pas entraîné une violente hausse des prix.
Le prix du sachet Essex, 22 francs, était encore actuellement quasi le même.
La différence avec l’achat direct chez Essex n’étaient pas énorme (et encore, dans le cas où Essex faisa
En tout cas, le passage à l’euro n’avait pas entraîné une violente hausse des prix.
Le prix du sachet Essex, 22 francs, était encore actuellement quasi le même.
La différence avec l’achat direct chez Essex n’étaient pas énorme (et encore, dans le cas où Essex faisait une ristourne) ; récemment au club certains ont passé une commande, j’avais personnellement opté pour Meissonnier.
J’y ferai un saut lundi.
Boris « vieux » aussi
ah ben ça y est, vous lui avez fait peur: il écrit plus
Comme beaucoup de provinciaux, mes premières figs viennent de cette boutique…..mais, je suis rapidement allé m’approvisioner à la source malgrè toutes les difficultés qu’il y avait à l’époque. Les gens de chez ESSEX doivent encore se rapeller du gars qui massacrait l’anglais au téléphone
Sinon, Nico, CASSUS BELLI n’existe plus depuis belle lurette. La version que t’as connu a du disparaitre en 2000. Une nouvelle mouture a suivi quelques années avant d’arrêter également. Comme pour toi, CB a été le magazine qui m’a fait découvrir la figurine historique. Toute une époque qui disparait…..
Mais si Seb, ça va revenir, ne t’inquiète pas. Il faut bien que je prenne un peu la suite des Siaba et des Psilète qui nous laissent tomber pendant la période estivale.
Fainéants !!!
c’est un peu facile tiens!
bon, je file terminer des dragons prussiens et des xistophoroi ( et toc)
Se faire traiter de fainéant par Nicofig…..c’est la fin des haricots….
C’est vrai ça. Je vais de ce pas fonder l’ADTFN (association de défense des traités de fainéant par Nicofig).
Mais c’est une révolte ? Que dis-je une révolte. C’est une révolution !!!
Bon mettez vous un peu à ma place. Maintenant que j’ai un peu de temps, je scrute avec envie vos blogs et rien, nada. C’est quoi cette histoire ?
c’est pour te faire peindre
Oups désolé Boris et Siaba, je viens juste de voir que vos commentaires étaient en attente.
Ouais, c’est ça….on nous censure maintenant.
Denis, fais péter les bulletins d’adhésion!!!
Je veux m’inscrire à ton association!
Nostalgie……